Le moudjahid et historien, Djamel Guennane est décédé à l’âge de 85 ans, a indiqué samedi le ministère des Moudjahidines et des Ayants-droit.
Né en 1936 dans la commune de Guenzat (wilaya de Sétif), le défunt a rejoint les rangs du mouvement nationaliste à travers le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), et après un an du déclenchement de la Révolution de libération, il s’est rendu en Tunisie et s’est lancé dans un travail politique de mobilisation, où il s’est vu confier plusieurs tâches, notamment la supervision des contacts et de la communauté algérienne ainsi que le transfert d’armes de la base orientale vers les wilayas lointaines, en particulier la troisième wilaya historique.
En 1956, les dirigeants du Front de libération nationale (FLN) ont décidé de l’envoyer au Caire, où il a poursuivi ses études supérieures et obtenu une licence, avant de s’inscrire à l’Université de Sorbonne pour préparer son doctorat.
Après l’indépendance, le défunt a rejoint le département d’histoire de l’Université d’Alger, où il a contribué à la formation des générations futures en leur inculquant le sens du nationalisme, avant d’être nommé directeur de l’Institut des sciences humaines et sociales, puis membre du Conseil Scientifique du Musée national du Moudjahid et du Conseil consultatif du Centre national d’études et de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 01 novembre 1954, des établissements relevant de la tutelle du ministère des Moudjahidines et des Ayants-droit.
Outre les nombreux postes politiques, académiques et scientifiques, Feu Kenan avait plusieurs ouvrages et publications sur l’histoire contemporaine de l’Algérie ainsi que sur diverses questions arabes et internationales.
Face à cette douloureuse épreuve, le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droit, Laid Rebigua présente ses sincères condoléances à la famille du regretté, priant Dieu le Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de prêter patience et réconfort à ses proches et ses compagnons.