À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2025, l’Algérie reçoit une bonne nouvelle tandis que le Maroc fait face à des problèmes.
Le milieu de terrain marocain Amine Harit traverse une période difficile avec l’Olympique de Marseille (OM). Malgré sa décision de rester au club pour une saison supplémentaire plutôt que d’accepter des offres d’Italie et de Russie, sa situation semble se détériorer. Sous la direction de l’entraîneur Roberto De Zerbi, Harit a perdu de l’importance dans l’équipe. Depuis son expulsion lors du match contre le Paris Saint-Germain, suivie d’une blessure au mollet, il n’a plus été titulaire.
Ces problèmes, combinés à des performances décevantes, ont conduit l’OM à envisager sérieusement de le vendre. Bien que sa valeur marchande soit estimée à 15 millions d’euros selon Transfermarkt, l’OM demande 9 millions d’euros pour le laisser partir. Le Zénith Saint-Pétersbourg et le Genoa ont exprimé leur intérêt pour le joueur, mais Harit a choisi de rester à Marseille, espérant relancer sa carrière. Cependant, avec le prêt de son compatriote Azzedine Ounahi au Panathinaïkos, la pression sur Harit augmente et il risque de perdre encore plus de temps de jeu.
Avec l’approche de la CAN 2025 au Maroc, un Maroc affaibli
Pour l’équipe d’Algérie, cette situation est une excellente nouvelle. Avec l’approche de la CAN 2025 au Maroc, un Maroc affaibli sans un Amine Harit en pleine forme serait un avantage significatif pour l’Algérie. Le joueur clé de 27 ans dans l’équipe marocaine pourrait arriver dans une condition physique et mentale loin de son meilleur niveau, affaiblissant ainsi les Lions de l’Atlas.
Si Harit ne parvient pas à inverser cette tendance, son manque d’influence en club pourrait marquer un tournant important dans la rivalité footballistique entre les deux pays du Maghreb. L’Algérie, sous la direction de Vladimir Petkovic, pourrait tirer profit de cette fragilité.