Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération royale marocaine de football, est actuellement au centre d’une controverse suite à des critiques de plus en plus nombreuses émanant des supporters des clubs marocains à propos de l’état de la Botola Pro, le championnat de football national. Malgré les progrès significatifs réalisés sous son mandat, notamment en termes d’infrastructures et de développement des équipes nationales masculines, féminines et de futsal, le niveau du championnat marocain semble ne pas évoluer, voire pire, régresser depuis qu’il est en poste.
Les progrès du football marocain sous Fouzi Lekjaa
Il est évident que le football marocain a franchi de nombreux paliers sous la direction de Fouzi Lekjaa, particulièrement sur la scène internationale. Le Maroc a réalisé des performances notables, avec des équipes nationales masculines, féminines et de futsal qui ont excellé dans les compétitions mondiales et continentales. Le pays a aussi modernisé ses infrastructures, se préparant ainsi à accueillir de grands événements comme la Coupe du Monde de la FIFA 2026.
Le déclin du championnat local
En revanche, les succès internationaux n’ont pas été répliqués sur la scène locale. La Botola Pro, autrefois parmi les championnats les plus compétitifs d’Afrique, souffre actuellement d’une baisse de résultats et de fréquentation. Les matchs attirent moins de spectateurs et l’engouement pour les rencontres a diminué, notamment à cause des restrictions imposées aux supporters dans les stades, affectant l’ambiance des matchs importants entre grands clubs comme le Raja et le Wydad.
Problèmes financiers des clubs
Les clubs marocains sont confrontés à des difficultés financières majeures, incapacitant la plupart d’entre eux à recruter des joueurs de qualité pendant les mercatos. L’interdiction faite à 70 % des clubs de participer au marché des transferts illustre la gravité de la situation financière, ce qui affecte directement la compétitivité du championnat et la qualité du jeu.
Critiques envers Fouzi Lekjaa
Fouzi Lekjaa a été critiqué pour avoir privilégié les équipes nationales au détriment du développement du championnat local. Les supporters des grands clubs, tels que le Raja et le Wydad, expriment leur insatisfaction face à un championnat qui perd de sa valeur, lui reprochant de négliger les compétitions locales. Ils soutiennent que renforcer le championnat national est essentiel pour le progrès du football au niveau international.
Un futur incertain
L’avenir du football marocain dépendra de la capacité de la fédération à résoudre ces problèmes internes tout en maintenant les succès internationaux. Pour assurer une croissance durable, il est crucial de trouver un équilibre entre le soutien aux équipes nationales et l’investissement dans les clubs locaux, afin de préserver la compétitivité de la Botola Pro.