Chaque occasion de visite d’un chef d’État en Algérie est devenue comme un projet de série cinématographique de médiation sans fin entre l’Algérie et le Maroc, dans une scène qui confirme l’ampleur de la douleur que subit le Royaume à la suite des sanctions multidimensionnelles imposées par l’Algérie au milieu de la crise diplomatique qui a éclaté entre les deux pays il y a plus d’un an.
En raison des provocations marocaines répétées et de la complicité du makhzen avec l’entité sioniste dans l’attaque de l’Algérie depuis Rabat. Malgré l’affirmation des autorités algériennes, à travers les propos du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, en présence du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, qui s’est rendu ce jour-là en Algérie, qu’il y a pas de médiation, ni hier ni aujourd’hui ni demain », mais le système des entrepôts est toujours là.
Comme à leur habitude, les bras médiatiques du régime marocain du makhzen n’ont pas manqué de présenter à nouveau le projet de médiation, profitant de la visite du roi de Jordanie, le roi Abdallah II, en Algérie, ignorant de manière flagrante les fondamentaux de la pratique médiatique, car un discours catégorique démenti avait été émis par les autorités algériennes à cet égard, et en présence du ministre des Affaires étrangères d’un État qui, à l’époque, faisait passer le mot du régime makhzen, qu’il menait une médiation, en référence au Royaume d’Arabie Saoudite.