Algeriepartplus – Le journaliste Mustapha Bendjama, rédacteur en chef du quotidien régional Le Provincial, a été sauvagement agressé dans la nuit du lundi à mardi dans les rues d’Annaba. Le jeune journaliste algérien a été sauvagement tabassé par des inconnus qui l’ont projeté à terre pour le rouer de violents coups lui infligeant ainsi de très graves blessures ayant nécessité son hospitalisation pour des soins intensifs et urgents, a pu apprendre Algérie Part.
Mustapha Bendjama a passé ensuite le reste de la nuit à l’hôpital avant d’être autorisé par les médecins à quitter les urgences pour rentrer chez-lui alors qu’il se trouvait encore dans un état lamentable. Le visage défiguré et l’oeil droit terriblement gonflé, Mustapha Bendjama a conservé de graves séquelles à la suite de cette agression. Le jeune journaliste algérien risque de subir une lourde opération chirurgicale en raison d’un traumatisme crânien qui aurait été provoqué par la brutalité de ses agresseurs.
Alité et souffrant de douleurs atroces, notre confrère n’a même pas pu sortir de son domicile familial pour se rendre dans un commissariat de Police et déposer plainte contre ses agresseurs qu’il peine encore à identifier. Il est à signaler que Mustapha Bendjama n’a perdu aucun objet précieux lors de cette agression. Ni son téléphone portable ni son portefeuille n’ont été dérobés ou volés par ses assaillants. Ce qui ne laisse présager aucun doute sur les motivations de cette agression : c’est bel et bien le journaliste qui a été ciblé pour porter atteinte à son intégrité physique.
Il est à signaler enfin que Mustapha Bendjama est l’un des journalistes les plus engagés en faveur du Hirak à Annaba. Il était aussi l’un des militants les plus actifs du mouvement de contestation populaire depuis 2019 au niveau de cette ville importante de l’est algérien. Réputé pour ses articles engagés et ses dénonciations des potentats de l’administration étatique à Annaba et des gros bonnets des milieux des affaires, Mustapha Bendjama a été poursuivi dans plusieurs procès s’étalant de 2019 jusqu’à 2021 où cours desquels il a été inculpé par la Justice algérienne pour « diffamation et calomnie ». Après cet harcèlement judiciaire, Mustapha Bendjama est, désormais, ciblé par la violence la plus brutale.