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Le compagnon de Nael raconte les instants de sa mort tragique : il avait mal et frissonnait

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Un jeune homme qui était avec Nael, qui a été abattu par la police française, a décrit l’état du jeune homme au moment des faits.

Dans un enregistrement diffusé sur les réseaux sociaux, le jeune homme a déclaré que Nael souffrait et tremblait après avoir été abattu. Le jeune homme, qui était accompagné de Nael à l’intérieur de la voiture lors du douloureux accident, a évoqué les détails de ce qui s’est passé. Dans le but de prouver la vérité car il y a beaucoup de mensonges qui circulent.

Le jeune homme a dit que lui, Nael et un troisième ami ont emprunté une Mercedes et ont décidé d’aller faire un tour à Nanterre à Paris. Le jeune homme a confirmé que lui, Nael et leur troisième ami n’étaient pas sous l’influence d’alcool ou de drogues.

Il a ajouté qu’ils avaient remarqué que des motos de police les suivaient pour arrêter la voiture. Puis l’un des agents s’est approché de la fenêtre et a demandé à Nael d’éteindre la voiture, menaçant de lui tirer dessus.

Le jeune homme a poursuivi : « L’officier a frappé Nael avec la crosse de son arme. Puis le deuxième officier est arrivé, menaçant : Ne bougez pas ou je vous mets une balle dans la tête. » Il a souligné que le premier officier avait de nouveau frappé Nael avec le pistolet, de sorte que son pied avait été libéré du frein, ce qui avait fait bouger la voiture. Puis le deuxième officier a ouvert le feu.

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Le jeune homme a décrit l’état de Nael après la fusillade, comme « il souffrait et frissonnait ». Il a dit : « J’avais peur… je suis sorti de la voiture et je me suis enfui… j’ai pensé qu’ils pourraient me tirer dessus. Le procureur de Nanterre, Pascal Brach, a déclaré que les policiers avaient tenté d’arrêter le jeune homme parce qu’il avait l’air trop jeune. Il conduisait une Mercedes avec des plaques d’immatriculation polonaises dans une voie de bus.

Il a ajouté que son enquête initiale l’avait amené à conclure que l’utilisation de son arme par l’agent n’était pas légalement justifiée. L’officier a fait l’objet d’une enquête officielle pour meurtre et est détenu en détention préventive. L’incident, survenu mardi, a déclenché une vague de colère dans toute la France, alors que des manifestations et des émeutes ont éclaté dans plusieurs villes. La police française a arrêté 1 311 personnes au cours de la quatrième nuit d’émeutes.

Samedi, la famille et les amis du jeune homme, Nael, se sont réunis pour ses obsèques en banlieue parisienne, où il est décédé.

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