Ces dernières décennies, le phénomène de la corruption s’est fortement implanté dans de nombreux secteurs d’activité en Algérie. Des actions furent entreprises dans le but de lutter contre la corruption, mais il faut reconnaître que le mal est très profond. Après avoir été élu à la tête du pays, le président Tebboune a fait de la lutte contre la corruption un de ses principaux objectifs.
Un traitement pédagogique pour lutter contre le mal
Pour lutter efficacement contre la corruption, il y a tout un ensemble de paramètres à prendre en compte qui est d’ordre socio-économique. Cette approche est notamment mise en avant par le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE). Tout récemment, au cours d’un atelier, Rédha Tir, le président du Conseil national économique, social et environnemental a expliqué qu’il fallait impérieusement donner une nouvelle dynamique au sein des administrations publiques.
Selon Rédha Tir, il faut trouver les moyens pour intégrer des valeurs sociétales chez les agents publics et chez les administrés. Toute la chaîne doit être concernée pour réussir à lutter contre la corruption. Le président du CNESE a affirmé qu’il faudra se basé sur les valeurs de discipline et de travail ds devanciers afin de basculer vers une société sans corruption. « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la nécessité d’améliorer les différents mécanismes institutionnels et sociétaux à travers un outil important, dont le regretté professeur Djilali Liabès a parlé, qui est la rigueur et la discipline pour améliorer la qualité de l’organisation et de la gestion institutionnelle » dira Rédha Tir pendant l’atelier.