Algérie Focus – Le pays doit importer de plus en plus de carburants pour faire face à la demande et aurait enregistré près de 2,3 millions de tonnes pour deux milliards de dollars en 2011, contre 1,3 million de tonnes en 2010.
Le manque d’une production locale
L’Algérie n’a construit aucune usine de production de carburants ces dix dernières années et ce en dépit de ses moyens financiers tirés de l’exportation des hydrocarbures (200 milliards de réserves de change). Les projets de raffineries annoncées en 2000 n’ont pas jamais abouti.
Afin réduire les importations de carburants, le pays a lancé un vaste programme de réhabilitation de ses trois raffineries de plusieurs milliards d’euros pour porter leur capacité à 30 millions de tonnes par an au lieu de 22 millions de tonnes actuellement. Une construction de quatre nouvelles usines d’une capacité totale de 20 millions de tonnes par an est envisagée, selon M. Zerguine.