Récemment, le marché mondial de l’or connaît une flambée des prix, atteignant des sommets historiques. En date du lundi 29 septembre, le prix de l’once d’or, équivalent à 31,1 grammes, a culminé à 3809 dollars, marquant un record inédit. Depuis le début de l’année, le cours de l’or a grimpé de 45 %, se présentant comme l’investissement le plus profitable actuellement. En comparaison, le Bitcoin a vu sa valeur augmenter de 20 %, tandis que le Dax, l’indice boursier principal de l’Allemagne, a progressé de 19 %.
L’Or comme valeur refuge face aux instabilités et à une flambée
Les analystes attribuent cette hausse aux tensions géopolitiques, telles que le conflit en Ukraine, ainsi qu’à l’incertitude économique. Jean-Marc Vittori, critique au journal Les Echos, souligne l’aspect protecteur de l’or en période d’inflation. Durant les années 1970, période de forte inflation, ceux qui possédaient de l’or ont vu leur pouvoir d’achat préserver grâce à une augmentation des cours plus rapide que celle des prix à la consommation. Les banques centrales des pays émergents enrichissent leurs réserves d’or, méfiantes des fluctuations du dollar et des politiques économiques américaines. Une potentielle baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine suscite également des craintes.
Conséquences de la flambée pour l’économie algérienne
Pour l’Algérie, cette montée des prix de l’or est une aubaine, augmentant la valeur de ses vastes réserves de métal précieux. Selon le World Gold Council, l’Algérie dispose des réserves d’or les plus conséquentes d’Afrique, estimées à 173,56 tonnes, représentant plus de 21 milliards de dollars aux prix actuels. Ces réserves augmentées de 130 % en trois ans permettent au pays de diversifier ses actifs et de se protéger contre la volatilité des prix du pétrole et du gaz. En plus de ces réserves d’or, l’Algérie a également des gisements de ce métal précieux dans son sous-sol.