Depuis le fameux coup d’Etat de position de Madrid sur la question du Sahara occidental, l’Algérie a décidé d’imposé une série de sanctions à l’Espagne. Touchant l’économie espagnole ces sanctions ont également des répercussions sur l’Union européenne. Nous vous apportons plus de précisions à travers cette édition, de ce mercredi 13 juillet 2022.
Les dernières sanctions du gouvernement Tebboune contre l’Espagne continuent de faire couler beaucoup d’ancre compte tenu de leurs conséquences. En effet, ces sanctions ont ont révélé une chute drastique des exportations de gaz algérien vers l’Espagne au cours du mois de juin dernier, se classant au troisième rang derrière le gaz américain et russe. Il s’agit là d’une donnée qui coïncide avec les menaces algériennes d’augmenter les tarifs du exporté vers Madrid voir même de mettre fin aux contrats conclus entre Sonatrach et son partenaire espagnol, Inagas, dans le cas où Madrid exporterait du gaz algérien vers le Maroc.
les répercussions de ces sanctions
Avec ces diffèrent sanctions imposé par Abdelmadjid Tebboune, contre Madrid, il s’avers claire que l’Espagne sort comme étant le plus grand perdant. Et ceux pour plusieurs raisons. En effet, l’Espagne est désormais obligée de chercher une compensation pour le gaz algérien d’autres destinations, qui ne peut pas être meilleur que le gaz algérien. Les gaz américain ou Russe ou même celui du Nigéria ou encore du Qatar paraissent comme des solution ultime. Cependant, ce gaz en provenance de l’un de ces pays serait transporté dans des canalisations dans son état d’origine (gaz) à une distance de quelques centaines de kilomètres seulement, et cela économise le transport les coûts et les coûts de sa conversion en liquide. Ensuite vient , les coûts de sa reconversion en gaz, avant qu’il ne soit consommé. C’est sans doute ce qui fait du gaz algérien un avantage unique qui manque au gaz que Madrid importe de n’importe quel pays, quel qu’il soit.
La quantités de gaz que l’Algérie a retirées de ses expéditions vers l’Espagne
Face à la crise Russo Ukrainienne la demande de gaz algérien en Europe est devenue très considérable l’Italie a même signé un accord avec l’Algérie afin d’ augmenter les exportations de gaz de 9 milliards de mètres cubes, portant le total à 33 milliards de mètres cubes. Ainsi donc les quantités de gaz que l’Algérie a retirées de l’Espagne en dehors des accords conclus sont dirigées vers l’Italie, ainsi que la France. A noter que Paris a récemment augmenté sa part de gaz algérien. Sur le plan économique, le gouvernement Pedro Sanchez demeure le grand perdant. Il y a même des donnés qui ont révélé que la diplomatie gazière poursuivie par l’Algérie, a été très douloureuse pour Madrid.
Au niveau géopolitique, devant Moscou et l’Ukraine, Madrid s’insurge contre la décision européenne de réduire la dépendance au gaz russe. Ainsi donc en augmentant les quantités de gaz russe importé, au deuxième rang après l’Amérique, l’on note clairement le signe du début d’une scission au sein de l’Union européenne, que la ministre de la Transformation environnementale, Teresa Ribera, a justifiée en disant qu’elle était due aux « accords commerciaux antérieurs et aux délais de livraison convenus à l’avance ».
Cette justification n’a vraiment pas été vu apprécié par Madrid. En effet, le gouvernement Sanchez avait même exprimé sa grogne face à la tentative des pays l’Italie, l’Allemagne et la France, d’exploiter les sanctions algériennes contre l’Espagne, de s’accaparer les privilèges dont cette dernière jouissait en Algérie. Notons même que la majorité des médias espagnoles ont considéré les actions des différents pays européens comme une trahison envers Madrid.