Des experts et des spécialistes, lors de la présentation d’une étude sur la sécurité et la souveraineté alimentaires, préparée par la Confédération algérienne des employeurs de citoyens « Capsi », ont convenu à l’unanimité que malgré la conjoncture internationale difficile et les effets de la guerre russo-ukrainienne sur le stock mondial de blé de change.
L’Algérie reste aujourd’hui loin de la « crise de la faim », l’exécutif, selon eux, possède aussi les clés qui le qualifient pour surmonter l’adversité économique internationale sans embûches.
Ce sont les raisons de l’érosion des superficies de blé et de la baisse de la production
Lors de la présentation d’une étude intitulée « De la sécurité à la souveraineté alimentaire » samedi à l’hôtel El-Aurassi, l’expert en affaires agricoles, Omar Ben Massoud, a confirmé que les céréales occupent 70% de la superficie agricole en Algérie, soit entre 3,2 et 3,5 millions d’hectares, tandis que le blé Steel occupe 70 à 80 pour cent de cette superficie, et il a été dénombré qu’il y a 600 000 agriculteurs sous contrat avec les coopératives du bureau céréalier.
70% d’entre eux ont plus de 70 ans et 30 pour cent ont entre 60 et 69 ans, 73 % d’entre eux sont sans formation et 36 % pratiquent le commerce, pas l’agriculture, ce qui, selon lui, a provoqué un rétrécissement des surfaces cultivées et une diminution des récoltes.