À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le climat s’est détérioré entre plusieurs fédérations africaines et la FIFA. L’Algérie, en particulier, a vivement réagi face à une décision récente jugée préjudiciable par de nombreux experts. L’Algérie exprime sa frustration à l’égard de la FIFA à l’approche de la CAN 2025.
Tension entre les fédérations africaines et la FIFA
La FIFA a annoncé que les clubs européens peuvent garder leurs joueurs jusqu’au 15 décembre, soit une semaine de plus que prévu initialement. Cette décision, prise discrètement et sans consulter les fédérations concernées, bouleverse la préparation de la CAN.
Préparation compromise des équipes africaines
L’Algérie, parmi d’autres grandes équipes, avait prévu de débuter son camp d’entraînement à partir du 8 décembre, incluant des matchs amicaux pour renforcer sa cohésion avant le tournoi. Les responsables algériens soulignent qu’il est impossible de préparer une compétition internationale en seulement six jours, surtout lorsque les joueurs clés évoluent majoritairement en Europe. Ce retard affecte négativement la préparation stratégique de Vladimir Petkovic, qui comptait sur un entraînement intensif pour affronter le Maroc efficacement. De plus, la décision accentue les inégalités sportives, avec certaines équipes récupérant leurs joueurs plus tôt selon les programmes des clubs.
Exigences de la fédération algérienne de football
Cette décision est perçue comme un manque de respect pour le football africain, incitant la FAF à exprimer son mécontentement. L’Algérie demande des explications et espère un retour aux règles initiales, réclamant une organisation rigoureuse similaire à celle de l’Euro ou de la Copa América. Ce débat survient à un moment crucial : la sélection de Petkovic doit être finalisée, et la préparation de l’équipe est essentielle pour atteindre ses objectifs. Une CAN se prépare souvent avant le coup d’envoi, et ce retard ressenti par l’ensemble du continent est un camouflet majeur auquel l’Algérie compte répondre fermement.