Les relations diplomatiques entre l‘Algérie et les Emirats Arabes Unis connaissent actuellement une période de turbulences. L’implication du président Mohamed Ben Zayed, surnommé MBZ, en faveur du Maroc et d’Israël a ébranlé une relation qui avait été soigneusement construite depuis le début des années 1970.
Lors de la création de la confédération émiratie en 1971, l’Algérie venait tout juste de nationaliser son industrie pétrolière. Au cours des années qui ont suivi, Alger a mis à disposition son expertise pour contribuer à l’essor de l’industrie pétrolière émiratie, qui allait plus tard devenir une source de richesse et de puissance pour les Emirats. Cependant, près d’un demi-siècle plus tard, MBZ semble utiliser cette puissance contre l’Algérie.
Un épisode récent illustrant ces tensions a eu lieu le 20 juin dernier lorsque la chaîne de télévision Ennahar a diffusé un faux communiqué du ministère des Affaires étrangères annonçant l’expulsion de l’ambassadeur des Emirats Arabes Unis à Alger en raison de la découverte présumée d’un réseau d’espionnage au profit d’Israël, impliquant des employés de l’ambassade émiratie. Bien que l’information ait été rapidement démentie, les actions des Emirats en Algérie continuent d’être perçues comme néfastes.
Dans le conflit en Libye, où deux factions se disputent la légitimité, les Emirats Arabes Unis ont pris ouvertement le parti du maréchal autoproclamé Khalifa Haftar, ce qui va à l’encontre des intérêts algériens.
En ce qui concerne le Sahara Occidental, les Emirats ont toujours soutenu les positions du Maroc, mais MBZ a renforcé ce soutien en apportant une assistance technique et matérielle à l’armée marocaine, ce qui est perçu en Algérie comme un acte d’inimitié, d’autant plus que ces actions interviennent dans un contexte de tensions entre Alger et Rabat.
Les Emirats Arabes Unis ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020, aux côtés de trois autres pays arabes (Bahreïn, Soudan et Maroc). Ils cherchent désormais à persuader d’autres nations arabes de suivre cette voie, dans le but de rendre la normalisation avec Israël plus acceptable dans la région, malgré l’opposition générale du public arabe.
En soutenant Israël pour influencer d’autres pays arabes, les Emirats Arabes Unis espèrent également bénéficier des technologies et de la coopération dans le domaine de la défense d’Israël. Ils aspirent à devenir les leaders d’un nouveau monde arabe où Israël serait considéré comme un allié plutôt qu’un ennemi.
L’Algérie, cependant, maintient sa position ferme en faveur de la création d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément au plan arabe de paix de 2002. Les Accords d’Abraham de 2020 ont été signés sans aucune concession en faveur des Palestiniens, ce qui a renforcé la répression et la colonisation israéliennes en territoires occupés.
L’objectif apparent des Emirats Arabes Unis est d’isoler l’Algérie, en commençant par sa propre région géographique. Ils ont multiplié les rencontres et les pressions pour encourager d’autres pays à normaliser leurs relations avec Israël, tout en cherchant à affaiblir l’influence algérienne sur la scène internationale.
Tunis et Tripoli résistent encore à la normalisation, formant avec l’Algérie la dernière poche de résistance à cette tendance régionale. La main des Emirats est également suspectée d’avoir influencé certaines décisions internationales, telles que le rejet de l’adhésion de l’Algérie au groupe des Brics.
En somme, les relations entre l’Algérie et les Emirats Arabes Unis sont actuellement tendues, avec des enjeux géopolitiques importants qui sous-tendent ces tensions et des conséquences significatives pour la région.
bientot, inchAllah ces pourritures MBZ vont sauter maudits qu’ils sont