Les Algériens cherchent à s’approprier l’art de la Hadra, un rituel soufi qui trouve sa source dans la région orientale depuis des siècles. C’est ce qui ressort du message du musicien El Ghaouti Ibrahimi.
Tout comme El Ghaouti Ibrahimi, plusieurs spécialistes de musique ont mis en garde contre des manœuvres suspectes des «bataillons des caporaux» qui vise à s’accaparer le patrimoine marocain notamment les arts trouvant leur origine dans la région orientale.
Notons que El Ghaouti Ibrahimi a révélé qu’il a «reçu des informations de la part d’Algériens sur des plans minutieusement établis par le régime algérien pour s’approprier de nouveaux types d’art parmi lesquels on trouve la «Hadra» connue sous les noms d’incantatrices, de tambourineuses ou de Fkihates».
Mieux Assabah souligne également que des chioukhs expliquent que la Hadra s’est développée avec l’apparition de la vague soufie et tariqie en Afrique du Nord. Cependant, les «bataillons des caporaux» prétendent que la Hadra est algérienne, et qu’elle s’est répandue dans leur pays au cours du XIIe siècle.
Mais les recherches neutres ont dévolé que les débuts de l’apparition des arts d’incantation au Maroc remontent au milieu du VIIe siècle de l’hégire et qu’ils se sont développées sous le règne des Mérinides en passant par les Wattassides et les Saadiens, en arrivant à la dynastie alaouite. Il urge donc que les responsables marocains à défendre l’art marocain.
au moins nos « caporaux ne sont ni dealers, ni adorateurs de ce pé
dé royal, il ne baisent pas la main de celui qui se fait baiser