Selon des prévisions relayées par Bloomberg Alsharq, fondées sur les données du Fonds monétaire international (FMI), l’Algérie devrait occuper la cinquième place dans le classement des plus grandes économies arabes en 2030. Le produit intérieur brut (PIB) du pays pourrait atteindre 309 milliards de dollars, traduisant ainsi une croissance soutenue combinée à un objectif clair de diversification économique.
Dans ce classement, l’Algérie se placerait derrière l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte, et l’Irak, mais devancerait des économies comme celles du Qatar, du Maroc, du Koweït, d’Oman et de la Jordanie.
Réformes et projets clés pour une économie diversifiée
L’Algérie a entamé une série de réformes économiques et financières visant à revitaliser ses infrastructures, attirer les investissements étrangers et diminuer sa dépendance au secteur des hydrocarbures. Si le secteur énergétique reste primordial pour la croissance, de nouveaux secteurs voient le jour, notamment dans l’industrie manufacturière, l’agriculture, les télécommunications et les énergies renouvelables. Des projets majeurs, comme le développement du port d’El Hamdania et l’installation du câble sous-marin Medusa, sont autant d’illustrations de sa stratégie d’intégration régionale et internationale.
Contexte régional : l’Arabie saoudite en tête
L’environnement économique arabe est en constante transformation, avec l’Arabie saoudite en tête grâce à sa Vision 2030, projetant un PIB de 1 596 milliards de dollars. Les Émirats arabes unis suivent avec, 765 milliards, renforçant leur position grâce à une politique d’ouverture et de diversification. L’Égypte et l’Irak, avec respectivement 590 et 346 milliards de dollars, complètent ce classement, chacun profitant de leurs particularités économiques. Quant aux autres pays arabes tels que le Qatar, le Maroc, le Koweït, Oman, et la Jordanie, ils conservent une stabilité grâce à diverses spécialités économiques.