Algérie– Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a affirmé, jeudi à Alger, que le budget de l’État était basé à 30% sur la fiscalité pétrolière et à 70% sur la fiscalité ordinaire.
Répondant aux préoccupations des députés dans le cadre du débat du Plan d’action du Gouvernement, le Premier ministre a souligné l’impératif de distinguer la part du secteur pétrolier en termes de recettes en devise qui oscillent entre 96 et 97% de la fiscalité pétrolière qui représente 30% du budget de l’État.
Concernant le financement du plan d’action que les députés avaient débattu avec « grand intérêt », M. Benabderrahmane a indiqué que le nouveau plan d’action qui vise la relance et la diversification de l’économie nationale se base sur de nouveaux modes de financement, à même de réduire la dépendance aux recettes pétrolières.
Les crédits d’investissements représentent 71 des engagements…
Parmi ces nouveaux modes, figure principalement le recours au marché financier par la relance de la bourse, la promotion du rôle des banques dans l’accompagnement et le soutien des investissements et des entreprises, outre l’ouverture des capitaux des banques publiques, l’ouverture de nouvelles banques privées, la promotion de la finance islamique ainsi que l’établissement d’un partenariat public-privé pour financer des projets d’infrastructures économiques en vue de créer des postes d’emploi.
Pour le Premier ministre, le financement bancaire demeure, à ce jour, le « mode le plus répandu » en termes de financement de l’économie nationale, précisant que « l’encours de la dette octroyée par les banque au 30 juin s’étabit à 10.387 mds DA, dont 5.065 mds DA octroyés au secteur privé (soit 49%) ».
Benabderrahmane a rappelé, également, que les crédits d’investissement représentent 71% des engagements généraux des banques avec un total de 7.410 mds DA.