Récemment, un accord commercial a été conclu entre Bruxelles et Washington, ce qui met en lumière une attitude contradictoire de l’Union européenne vis-à-vis de l’Algérie. Ce bloc, souvent réticent à investir directement en Algérie, sous prétexte que les décisions émanent des entreprises privées, s’engage à investir 600 milliards de dollars aux États-Unis. En parallèle, l’UE augmentera l’achat de ressources énergétiques américaines, ce qui pourrait affecter directement ou indirectement les parts de marché de l’Algérie en Europe.
Impact énergétique de l’accord en Washington et Bruxelles pour l’Algérie
Une étude analytique de Moloud Hadir, expert en conseils juridiques, souligne que cette nouvelle dynamique pourrait constituer un défi majeur pour l’Algérie, notamment dans le secteur énergétique. L’accord stipule un achat de 750 milliards de dollars de gaz naturel et d’énergie nucléaire américaine sur une période de trois ans. Ces chiffres suggèrent une possible réduction des parts de marché pour l’Algérie, qui a actuellement une influence moindre sur le marché européen par rapport aux États-Unis.
Obstacles et opportunités futures
Malgré les défis posés par cet accord, l’Algérie pourrait envisager de renforcer sa position sur la scène énergétique mondiale. Cela passe par la diversification de ses marchés d’exportation vers l’Asie et l’Afrique, ainsi que par l’engagement dans des négociations avec des partenaires européens pour des contrats à long terme. Par ailleurs, l’amélioration de l’environnement des affaires en Algérie pourrait créer un climat propice pour attirer davantage d’investissements, surtout en tenant compte des nouvelles régulations environnementales européennes prévues dans un avenir proche.