Selon les trois ONG de défense des droits de l’Homme. A savoir, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) la situation des droits de l’Homme en Algérie devient « plus que jamais préoccupante », avec des « violations manifestes des droits et libertés fondamentaux ».
En Algérie les arrestations sont devenus monnaie courante nombreuses arrestations. Il avait été à l’origine de la chute du président Abdelaziz Bouteflika en 2019. « La dégradation de la situation des droits humains en Algérie est plus que jamais préoccupante », écrivent les signataires. « A travers cette vague répressive, les autorités algériennes tentent de briser définitivement la dynamique émancipatrice, citoyenne et pacifique que constitue le mouvement populaire dit Hirak », ont-ils soulignés. Notons que les trois ONG ont dénoncé la « répression » contre toutes les opinions opposées au régime, notamment sur les réseaux sociaux, « sans oublier la mise en détention, au prix d’allégations fallacieuses ou arbitraires, de journalistes, d’avocats, de syndicalistes et de défenseurs des droits humains ».
Selon le communiqué, « la pénalisation de tout engagement citoyen touche en fait toutes les organisations autonomes, indépendantes du régime (…) et leurs responsables incarcérés et condamnés pour leurs engagements au sein du mouvement » Hirak. Aussu, les signataires rappellent aux autorités algériennes « leurs obligations, en tant qu’Etat partie, dans le respect des droits humains contenus dans les conventions et traités internationaux que l’Algérie a signés et ratifiés ».