Algérie- Le niveau des cours du pétrole est insuffisant pour financer le budget national. L’Algérie doit aussi faire face à la baisse des quantités d’hydrocarbures extraites sur son sous-sol.
Il faut dire que cette tendance va s’empirer d’année en année et les derniers chiffres le confirment. Durant le premier trimestre 2021, la production d’hydrocarbure est en nette recul de 6.5% comparé à la même période de l’année d’avant, selon les données de l’office nationale des statistiques (ONS). L’indice de la production industrielle du secteur des hydrocarbures est passé de 117.7 au premier trimestre 2020 à 109.5 pour la même période de l’année en cours.
Force est de reconnaitre que les cours sont nettement plus élevées entre janvier et mars 2021 où ils tournaient entre 50 et 65 dollars que durant l’année 2020 au premier trimestre où il a carrément descendu jusqu’à 21 dollars. A noter que depuis plusieurs, l’Algérie est en proie à une baisse significative de la production pétrolière et gazière. La compagnie national Sonatrach n’étant pas capable de concrétiser ses ambitions. Raison pour laquelle, le gouvernement s’est décidé depuis 2019 à autoriser les investisseurs étrangers à le faire sans être contraint par la loi 49/51.
En effet, les sociétés américaines ont acceptés de diminuer les prix alors que la Sonatrach avait refusé de revoir ses prix à la baisse. Ceci explique le pourquoi l’Algérie n’est pas capable de profiter des quotas fixer par l’OPEP.