Algérie – Les 26 et 31 juillet 2021, des discussions ont eu lieu entre les présidents algérien et tunisien. Ces dernières ont tourné autour de la situation générale en Tunisie. Ainsi, Abdelmadjid Tebboune n’a pas manqué de montrer sa position face à la situation actuelle du pays.
« Ce qui se passe en Tunisie est une affaire interne. Nous respectons sa souveraineté et nous sommes solidaires avec elle », a souligné le chef de la diplomatie algérienne au cours d’une conférence de presse avec son homologue égyptien Sameh Chokri.
Néanmoins, il a laissé un message face aux nombreuses décisions prises par Kaïs Saïed, le président Tunisien. Kaïs Saïed, a démis de ses fonctions le premier ministre Hichem Mechichi, très critiqué pour sa gestion de la pandémie de covid-19 qui touche durement la Tunisie.
Ainsi le mouvement Ennahda, dont le chef Rached Ghannouchi présidait le Parlement, a dénoncé « un coup d’État contre la révolution et la Constitution ».
Ces décisions du président tunisien a également suscité de nombreuses réaction à l’étranger. L’Union européenne a appelé au « rétablissement de la stabilité institutionnelle dans les meilleurs délais », l’Allemagne a exprimé ses inquiétudes et la France a souhaité « le retour, dans les meilleurs délais, à un fonctionnement normal des institutions » en Tunisie.
D’ailleurs depuis l’annonce du gel des travaux du Parlement, les présidents algérien et tunisien se sont parlé à deux reprises au téléphone. La première fois, c’était lundi 26 juillet, où ils ont évoqué la situation en Tunisie. Le deuxième entretien téléphonique entre Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saeïd a eu lieu samedi 31 juillet.
Des appels téléphoniques ayant portés sur les développements de la situation générale en Tunisie, pays frère ont été émis entre Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saeïd les 26 et 31 juillet. «Le président tunisien a rassuré le Président de la République que la Tunisie est sur la bonne voie pour la consécration de la démocratie et de la pluralité, et annoncé des décisions importantes à venir », a indiqué la Présidence algérienne dans un communiqué.
Fidèle à sa politique de non-ingérence dans les affaires internes des autres pays, l’Algérie s’est donc gardée de se prononcer publiquement sur la crise politique qui secoue la Tunisie.