La fille de Boualem Sansal appelle Emmanuel Macron et la communauté internationale à agir pour obtenir la libération de l’écrivain franco-algérien. Condamné à cinq ans de prison en Algérie pour « atteinte à l’unité nationale », il devient un symbole des tensions diplomatiques entre Paris et Alger. Cette mobilisation soulève des questions sur la liberté d’expression et la protection des binationaux.
Appel pour la libération de Boualem Sansal : Mobilisation internationale requise
Sabeha Sansal, fille de l’auteur franco-algérien Boualem Sansal, a lancé un appel pressant pour mobiliser le président français et les acteurs internationaux afin de contester la peine infligée à son père. Malgré le jugement émis par la justice algérienne, elle ne cesse d’appeler à une intervention diplomatique française, remettant en question les décisions judiciaires de son pays d’origine.
Les appels à Emmanuel Macron et la communauté internationale
Depuis le 1ᵉʳ juillet 2025, Boualem Sansal purge une peine de cinq ans de prison, accusé de « l’atteinte à l’unité nationale ». Ce mercredi, Sabeha Sansal a exposé sa requête dans le journal Le Figaro et sur Europe 1, soulignant la sensibilité politique de cette affaire, qui a intensifié les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie. Elle exhorte Emmanuel Macron à réagir, en soulignant que la France semble aborder cette affaire de manière trop prudente.
La liberté d’expression et les contraintes judiciaires
Bien que le jugement ait été confirmé en appel par la justice algérienne, Sabeha Sansal continue de plaider pour « contraindre le régime algérien » afin de libérer son père. Elle défend la liberté d’expression et les normes internationales, affirmant que fermer la voix d’un écrivain est une offense à l’humanité tout entière.
Elle point du doigt la France pour son silence, affirmant qu’elle a l’obligation de protéger ses ressortissants binationaux. Cependant, il est essentiel de noter que la liberté d’expression est soumise aux lois nationales en vigueur, selon les tribunaux algériens.