La diplomatie algérienne a essuyé une cuisante défaite lorsque les pays africains ont voté massivement pour le Rwanda pour qu’il abrite le siège de l’Agence africaine du médicament. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.
Il s’agit simplement d’un naufrage, voire une humiliation pour l’Algérie qui n’a pas hésité à utiliser les ressources humaines et financières pour convaincre les diplomates africains. La preuve selon plusieurs sources, « l’Algérie a essayé de renforcer sa candidature pour abriter le siège de l’Agence africaine du médicament en promettant de fournir un soutien financier de 200 millions de dollars pour la construction et l’équipement de six bâtiments tout en supportant les dépenses de fonctionnement de l’Agence pendant deux ans ». Mais hélas l’échecs était au rendez vous.
Notons que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a promis de soutenir le Rwanda pour qu’elle supervise la direction générale de l’Agence en contrepartie de son désistement en faveur de la candidature algérienne nous dévoile toujours Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia. « ce comportement constitue une violation manifeste des principes démocratiques. D’ailleurs, cette proposition a été accueillie froidement par les diplomates africains ».
A en croire le même site le piètre résultats de l’Algérie permet de tirer deux leçons A savoir, La première est le rejet catégorique des pays africains de l’attitude agaçante de ce pays qui a refusé le jugement objectif de l’équipe d’évaluation relevant de la Commission de l’UA. Laquelle équipe, après une opération d’évaluation scientifique, a classé le Ruanda en haut du tableau devançant la liste des huit candidats africains. Aussi la deuxième leçon qu’on peut tirer de ce vote est que la diplomatie algérienne, et à sa tête Lamamra, n’a plus aucun poids en Afrique. Rappelons que durant le vote le Rwanda a obtenu 82% des voix tandis que le principal concurrent, l’Algérie n’a décroché que 8%.