S’exprimant devant le juge du Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed à Alger, l’ancienne Ministre Khalida Toumi est revenue sur sa détention provisoire et a déclaré que « son arrestation était une décision politique qui n’avait rien à voir avec la gestion du secteur de la Culture ».
En effet, Khalida Toumi a révélé que « la raison derrière son arrestation était la position politique qu’elle avait affichée alors qu’elle était Ministre », rajoutant que « sa réputation avait été entachée suite à son arrestation en compagnie de Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT) ».
Khalida Toumi a saisi l’occasion pour déclarer qu’ « elle n’avait jamais appartenu à la « Issaba » », soulignant le fait qu’ « elle avait combattu les dérives » et qu’ « elle avait quitté le Gouvernement en 2014, à sa propre demande, et ce, après avoir constaté, avec conviction, que le défunt Président était absent ».
L’ancienne Ministre a revendiqué l’abandon de l’ensemble des chefs d’accusation retenus à son encontre et a rappelé le fait qu’ « elle était en détention provisoire depuis 28 mois, sous prétexte qu’elle était une détenue politique ». Il convient de rappeler que l’ensemble des demandes de mise en liberté introduites par la défense de Khalida Toumi ont été rejetées pas la Cour d’Alger.