L’ex-ministre de la Culture Khalida Toumi, déjà condamnée dans des affaires de corruption, doit répondre à de nouvelles accusations. Son procès, prévu ce 31 mars, a été reporté en raison de son absence pour raisons de santé.
Khalida Toumi, une audience ajournée pour des raisons médicales
Attendue devant le tribunal spécialisé de Sidi M’hamed pour répondre à de nouvelles accusations de corruption, Khalida Toumi ne s’est pas présentée à l’audience, officiellement pour des raisons de santé. L’audience a donc été reportée au 10 avril. L’ancienne ministre est jugée aux côtés d’ex-responsables du ministère de la Culture dans une affaire impliquant de présumés détournements de fonds publics et des irrégularités dans la passation de marchés culturels. Ces faits s’inscrivent dans le cadre de la loi 06/01 relative à la lutte contre la corruption et la prévention de la mauvaise gestion dans les institutions publiques.

Un passé judiciaire lourd et un enjeu national de transparence
Ce nouveau procès s’ajoute à une série de poursuites judiciaires engagées contre Khalida Toumi depuis 2019. Elle avait alors été condamnée à quatre ans de prison, dont deux ans et demi ferme, pour des faits liés à une gestion douteuse des ressources publiques allouées aux activités culturelles. À travers cette nouvelle affaire, les autorités judiciaires entendent approfondir les investigations sur d’éventuels abus de pouvoir pendant son mandat. Le cas Toumi reste emblématique d’une volonté étatique plus large de lutter contre la corruption à haut niveau et de restaurer la confiance des citoyens dans la gestion publique.