L’ex-ministre algérien de la Défense Khaled Nezzar, a été accusé par la justice Suisse, pour crime contre l’humanité. A cet effet, l’Algérie réagit.
Du haut de ses 85 ans, Khaled Nezzar est soupçonné d’avoir approuvé et coordonné des tortures durant la guerre civile en Algérie dans les années 1990. C’est suite à cela que la Suisse a prononcé la mise en accusation de l’homme avançant qu’il avait « placé des personnes de confiance à des positions clés et créé sciemment et délibérément des structures visant à exterminer l’opposition islamiste ».
L’Algérie n’hésitera pas à réagir. En effet, pour le chef de la diplomatie algérienne Ahmed Attaf, « l’indépendance de la justice ne justifie pas l’irresponsabilité et qu’un système judiciaire quel qu’il soit s’arroge le droit absolu pour juger des politiques d’un Etat souverain et indépendant ». Il estimera que cette affaire va trop loin et préconise que des mesures soient prises pour éviter que les relations entre l’Algérie et la Suisse ne plombent.