Kaylia Nemour, médaillée aux JO de Paris 2024, échappe aux lourdes taxes françaises sur les primes des athlètes grâce à sa nationalité algérienne. Découvrez les réactions et les détails de cette controverse fiscale.
Kaylia Nemour et l’Échappatoire Fiscale aux JO 2024
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, Nemour a évité une importante taxe grâce à sa nationalité algérienne. Cette situation contraste fortement avec les athlètes français qui se voient imposer une partie significative de leurs primes. David Douillet, double médaillé olympique en judo, a vivement critiqué ce prélèvement fiscal sur RMC, le qualifiant de « honteux ».
10% de prélèvement…
Les primes pour les athlètes français sont de 80 000 euros pour une médaille d’or, 40 000 euros pour l’argent et 20 000 euros pour le bronze. Cependant, ces sommes sont soumises à un abattement de 10 % suivi d’un prélèvement progressif, ce qui réduit considérablement le montant net perçu par les athlètes. Douillet a exprimé sa frustration en soulignant que ces primes, déjà jugées faibles pour un pays comme la France, sont encore diminuées par la fiscalité.
Controverse et Conséquences pour les Athlètes Français
David Douillet a argumenté que cette fiscalisation est particulièrement injuste compte tenu de la diversité des revenus parmi les athlètes. Pour certains, ces primes représentent une somme conséquente, alors que pour d’autres, notamment dans des disciplines moins médiatisées, elles sont une véritable aubaine. Douillet a également rappelé le dévouement et les années d’entraînement nécessaires pour décrocher une médaille, ce qui rend ces primes encore plus précieuses.
Kaylia Nemour y échappe
Si Nemour avait concouru sous les couleurs françaises, elle aurait été soumise à ces prélèvements fiscaux. Cette différence de traitement fiscal met en lumière une réalité complexe pour les athlètes et soulève des questions sur l’équité et la reconnaissance des efforts investis pour représenter leur pays au plus haut niveau sportif.