Dans un décret présidentiel, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a désigné Ibrahim Merad en qualité de médiateur de la République en remplacement de Karim Younès remercié. En effet, dans la journée d’hier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a signé un décret présidentiel mettant fin aux fonctions du médiateur de la République, Karim Younes, une décision brutale et inattendue. En parallèle, le Chef de l’état a signé également un décret présidentiel portant nomination du conseiller, chargé de mission auprès de la Présidence de la République pour le suivi des zones d’ombre, Ibrahim Merad au poste de médiateur de la République.
Karim Younes se dit surpris et avance les raisons de son limogeage
Le responsable limogé du poste du médiateur de la République, Karim Younes, a précisé, dans des déclarations rapportées par El Watan qu’il a été surpris et consterné par la manière de son limogeage, regrettant le fait qu’il n’a pas été informé directement, et qu’il a appris son limogeage parbouche-à-oreille. Franchement, j’étais surpris d’apprendre mon limogeage, j’ai appris la nouvelle dans la rue, c’est vraiment regrettable dans une nouvelle Algérie, a déclaré le concerné a nos confrères d’ El Watan.
Évoquant les raisons de cette décision, l’ex-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), dit ne pas comprendre la cause principale pour laquelle il a été demis de ses fonctions. Néanmoins, il a avancé quelques pistes, en déclarant, « Les raisons de cette décision ne m’ont pas été notifiées clairement, mais dernièrement, j’ai dénoncé des formes de corruption et j’ai mis l’accent sur la nécessité de dialoguer avec toutes les franges de la société dans un consensus général et national. Je pense que ce discours n’a pas été du gout de certains responsables, et pourtant, c’est la réalité du terrain, je pense que c’est la principale raison d’une telle décision », a-t-il ajouté.