Coup de tonnerre gastronomique : la Karantika, plat algérien populaire, décroche la première place mondiale selon TasteAtlas. Une fierté nationale qui enflamme les réseaux !
L’Algérie au sommet : la Karantika, meilleure street food du monde !
C’est un choc, une fierté, une revanche culinaire. Le guide international TasteAtlas vient de couronner la Karantika algérienne comme la meilleure street food de la planète. Oui, ce flan humble à base de pois chiches, vendu pour quelques dinars dans les rues d’Oran, devance les hot-dogs new-yorkais, les tacos mexicains ou les kebabs turcs.
Un plat du peuple, au sommet du monde.
Et ce n’est pas tout : la Mahjouba, autre pilier de la cuisine algérienne, se hisse à la 41e place mondiale, confirmant l’explosion du rayonnement culinaire du pays.
De simple flan à phénomène mondial
La Karantika — aussi appelée calentica, garantita ou karantita — porte en elle trois siècles d’histoire et de résistance. Née à Oran au XVIIIe siècle, au cœur d’un siège militaire espagnol, elle est l’incarnation parfaite de l’ingéniosité face à la pénurie.
Farine de pois chiches, eau, huile, sel, cumin… et beaucoup de cœur.
Aujourd’hui, elle est partout : des plages de Mostaganem aux ruelles d’Alger, des marchés populaires aux abords des universités. Son parfum fait remonter des souvenirs d’enfance, ses saveurs réconfortent les estomacs et les âmes.
50 dinars pour un trésor national
Le prix ? Moins de 50 DA.
Le goût ? Inégalable.
La portée ? Universelle.
La Karantika n’est pas réservée à une élite. Elle est la cuisine du peuple, par le peuple, pour le peuple. Elle unit les générations, traverse les régions, et s’invite dans tous les coins d’Algérie. Et désormais, elle s’impose comme une ambassadrice planétaire de la gastronomie algérienne.
Une reconnaissance qui interpelle
Ce classement de TasteAtlas est plus qu’un honneur : c’est un signal fort.
Pourquoi la cuisine algérienne, riche et variée, reste-t-elle si peu mise en lumière à l’international ?
Face à l’omniprésence des cuisines marocaine, libanaise ou turque dans les médias, il est temps que l’Algérie affirme sa place.
La victoire de la Karantika est une invitation à valoriser, protéger et exporter ce patrimoine culinaire unique.
Une victoire pleine de sens : simple, savoureuse, symbolique
La Karantika, c’est la revanche des saveurs modestes.
C’est un plat qui ne triche pas, qui raconte une histoire, qui se transmet sans artifice. En triomphant à l’échelle mondiale, elle rappelle que l’excellence n’est pas dans le luxe, mais dans l’authenticité.