À la Foire de la production algérienne, Kamel Rezig échange avec les industriels sur les défis du marché local, l’exportation et les obstacles à la production nationale. Découvrez comment Kamel Rezig s’attaque aux défis de la production algérienne lors de la foire à Alger.
Les défis de la production algérienne : Kamel Rezig en Action
Lundi, lors de sa visite à la Foire de la production algérienne à la Safex d’Alger, Kamel Rezig, ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, a été confronté aux défis rencontrés par les entreprises algériennes.
L’Algérie vise à diversifier son secteur industriel et à réduire la dépendance aux revenus des hydrocarbures. Ces dernières années, plusieurs stratégies ont été mises en place, y compris le renforcement de la réglementation du commerce extérieur avec le Programme prévisionnel d’importation (PPI) introduit depuis juillet.
Exporter ou satisfaire le marché local ?
Avant d’envisager l’exportation, les entreprises algériennes doivent répondre aux besoins du marché local pour éviter les pénuries et diminuer les importations. Lors de la foire, un industriel de Barika a expliqué que sa société, qui exportait du plastique vers 23 pays, n’est plus en mesure d’exporter à cause de la demande locale non satisfaite.
Interaction avec les industriels : Taux d’intégration et obstacles
Le problème rencontré est que le plastique, une fois exporté, est réimporté sous une autre forme par d’autres sociétés. Rezig a promis que la question serait résolue d’ici le premier trimestre de 2026. À un autre stand, un fabricant de caméras de surveillance a discuté des obstacles administratifs qui l’empêchent de répondre adéquatement à la demande locale. Rezig a invité ce dernier à discuter plus en détails au ministère afin de lever ces obstacles.
