C’est un secret de polichinelle que plusieurs scientifiques algériens occupent des postes de responsabilité dans les institutions de grandes puissances économiques. Kamel Rekab, cet algérien de la NASA et du Pentagone en est un. Né en Algérie le 4 avril 1959, Kamel Rekab obtient son baccalauréat en 1976. Amoureux des mathématiques, il s’inscrivit au département des Mathématiques et Statistiques de l’Université de Bab Ezzouar. Très brillant, Kamel achève son parcours universitaire très jeune Rekab et faisait partie des meilleurs de sa promotion.
Un bon parcours et une excellence qui lui ont valu une bourse d’étude pour le master à l’Université de Stanford en Amérique en 1982. Toujours aussi déterminé et travailleur, terminant sa thèse à 29 ans, Rekab décrocha son doctorat en Statistiques à l’Université américaine du Michigan. Ne voulant pas en rester là, il poursuit ses études et obtient le diplôme de professeur, puis de professeur adjoint à l’Université de Floride.
Un parcours professionnel hors norme…
Kamel Rekab a été pendant 17 ans professeur de Mathématiques et d’Informatique au Florida Institute of Technology. Ayant contribué à la détection du cancer du sein, il est aussi auteur de plusieurs inventions dont l’appareil pour les maladies respiratoires. L’algéro-américain au delà de son domaine a donc impacté la médécine mais aussi l’informatique et les technologies modernes faisant de lui le premier chercheur arabe à avoir travaillé pour la résolution de nombreux problèmes dans ces domaines. Autant de compétences et un parcours riche qui lui ont valu de travailler à l’agence spatiale américaine de la NASA et aussi de rejoindre l’équipage des compagnies aériennes affiliées au département américain de la Défense.