2019 est une année charnière dans l’histoire de lAlgérie. Il y a deux ans maintenant que le peuple algérien s’est levé comme un seul homme pour demander le départ d’Abdelaziz Bouteflika du pouvoir qui voulait rempiler pour un nouveau mandat à la tête de l’Algérie.
Un vaste mouvement de contestation nommé Hirak a alors vu le jour pour mener la lutte. Le mouvement était hétéroclite et rassemblait plusieurs composantes de la société. Durant cette période charnière de l’histoire du pays, l’opposition politique a fait bloc derrière le peuple. Des leaders politiques tels que Karim Tabbou se sont notamment illustrés. En 2019 alors que l’armée était dans une posture de neutralité, le leader de l’Union démocratique et sociale (UDS) avait tenu des propos très forts à l’encontre de la grande muette.
Cette prise de parole avait alors placé l’homme politique dans le viseur de la justice.Il avait été condamné en première instance à un an de prison avec sursis. Suite à de nombreux appels de ses avocats, le procès de Tabbou a plusieurs fois été reporté. Tout récemment, le tribunal correctionnel près la cour de Tipasa a décidé de reporter au 27 septembre prochain, le procès de Karim Tabbou. Il sera alors jugé pour “atteinte au moral de l’armée”