Cherif Mellal, ancien président de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), sera prochainement jugé par la 10ᵉ chambre pénale du Conseil judiciaire d’Alger. Prévue pour le 28 janvier, cette audience s’inscrit dans le cadre d’un procès en appel visant à réévaluer les accusations portées contre lui.
En première instance, le tribunal de Sidi M’hamed l’avait condamné à quatre ans de prison ferme et à une amende de 224 millions de dinars algériens. Mellal a fait appel de cette décision, espérant obtenir une révision du jugement.
Des allégations sérieuses et controversées
Cherif Mellal fait face à des poursuites pour des accusations portant sur des infractions liées à la réglementation des changes et aux mouvements de capitaux internationaux, ainsi que pour des faits présumés de blanchiment d’argent. Lors de son précédent procès, il a fermement rejeté ces accusations. Le 9 octobre dernier, le procureur de la République auprès du pôle économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a requis une peine de dix ans de prison ferme, accompagnée d’une amende de huit millions de dinars algériens à son encontre. Arrêté le 19 janvier 2023, l’ex-président de la JSK est en détention depuis deux ans, en attendant l’issue de ses démarches judiciaires.
JSK : Un environnement compliqué
Simultanément, Ghilas Mellal, son frère également impliqué dans ce dossier, a écopé d’une condamnation par contumace à dix ans de prison ferme, assortie d’une amende de 224 millions de dinars algériens. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui, et l’ensemble de ses biens, qu’ils soient mobiliers ou immobiliers, ont été confisqués.
Par ailleurs, les entreprises de Cherif Mellal ont par ailleurs été frappées de sanctions financières, avec des amendes comprises entre 12 et 32 millions de dinars algériens. Cependant, Cherif Mellal avait été acquitté le 8 janvier 2024 dans une affaire distincte portant sur des accusations d’atteinte à la sûreté de l’État, annulant ainsi une précédente condamnation à 18 mois de prison. Malgré cet acquittement, il demeure en détention en raison de l’affaire en cours.