Alors que la JS Kabylie enchaîne les victoires, son coach Josef Zinnbauer refuse toute euphorie. Pourquoi cette stratégie agace autant… et fascine tout autant ? Les détails !
« Le titre ? Parlons-en à la fin » : Zinnbauer brise l’euphorie à la JS Kabylie
La JS Kabylie monte, mais son coach reste froid comme la glace. Josef Zinnbauer, après une victoire décisive face à un concurrent direct pour le podium, a une nouvelle fois cassé l’ambiance :
« On jouera match par match. Le titre ? Ce n’est pas mon sujet. »
Une déclaration qui divise. Quand tout un club rêve de sommet, l’homme au banc temporise. Est-ce de la lucidité stratégique ou un excès de prudence ? Une chose est sûre : Zinnbauer impose une ligne claire, presque dérangeante, mais qui commence à porter ses fruits.
Le choc contre le CRB : le test vérité
Prochaine étape ? Le Chabab Riadhi de Belouizdad. Un adversaire que Zinnbauer ne prend pas à la légère :
« Ils peuvent revenir de n’importe quelle situation. »
Et il a ses raisons. Lors de leur dernier match, le CRB a inversé la tendance dans les toutes dernières minutes. Un scénario qui hante déjà les couloirs de la JS Kabylie. Zinnbauer, lucide, veut une copie parfaite : rigueur tactique, concentration, et adaptation. Oui, adaptation. Car l’état du terrain complique tout. Résultat ? Longues passes et jeu direct deviennent la nouvelle norme :
« On s’est adaptés. C’est la clé de notre victoire. »
Héros de l’ombre et leader de l’ombre : Sarr et Madani s’imposent
Si la stratégie du coach impressionne, certains joueurs commencent à sortir du lot. Babacar Sarr, longtemps dans l’ombre, claque un but décisif. Une rare titularisation, un maximum d’impact.
« Il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu, mais il a répondu présent », dit Zinnbauer.
Et puis il y a Madani, le capitaine silencieux devenu pilier de la défense :
« Un vrai patron, un leader qui ne recule jamais. »
Des profils à contre-courant du bling-bling footballistique, mais taillés pour cette JSK version Zinnbauer.