Alors que la JS Kabylie évolue désormais sur une pelouse naturelle de qualité au stade Hocine Aït Ahmed, les terrains synthétiques semblent poser problème à certains joueurs, dont Riyad Boudebouz.
Un changement d’habitudes qui perturbe la JS Kabylie
Depuis l’inauguration du stade Hocine Aït Ahmed et son gazon naturel impeccable, la JS Kabylie semble avoir pris goût à un confort de jeu inédit dans son histoire. Pourtant, depuis le début de la saison 2024/2025, les Canaris n’ont disputé que cinq de leurs 22 matchs sur des terrains synthétiques, et ces rencontres laissent souvent un goût amer. Le match nul contre la JS Saoura ou la défaite face à l’ASO Chlef, tous deux sur pelouse artificielle, illustrent cette difficulté d’adaptation. Le cas de Riyad Boudebouz, régulièrement absent lors des déplacements sur synthétique, alimente les spéculations sur une potentielle réticence du joueur envers ce type de surface.

Entre rumeurs et préparation ciblée
Si les absences répétées de Boudebouz sur synthétique interpellent, rien ne confirme officiellement un refus de jouer sur ces terrains. D’ailleurs, sa présence lors du match à Chlef tend à nuancer cette théorie. Face à ces incertitudes, l’entraîneur Zinnbauer a pris les devants en adaptant les séances d’entraînement au stade du 1er novembre pour habituer ses joueurs aux conditions à venir. Le défenseur Mohamed Modani, lui, préfère évacuer la question : « Gazon naturel ou synthétique, ça ne change rien. » Reste à voir si cette confiance affichée se traduira sur le terrain, notamment lors du match très attendu à Khenchela.