L’Algérie prévoit de poursuivre en justice le journal français « L’Équipe » pour des accusations portées contre l’athlète Djamel Sedjati après sa victoire aux JO de Paris 2024.
Une Accusation Controversée : L’Algérie Prend des Mesures Légales pour les JO de Paris 2024
Après une participation marquée par des succès notables aux JO de Paris 2024, l’Algérie se prépare à engager une action en justice contre le journal français « L’Équipe ». L’athlète algérien Djamel Sedjati, médaillé de bronze dans l’épreuve du 800 mètres, ainsi que le Comité olympique algérien, sont au cœur de cette affaire. Ils accusent « L’Équipe » d’avoir publié un article infondé suggérant que Sedjati faisait l’objet d’une enquête judiciaire pour des allégations de dopage.
Le village olympique serait perquisitionné
Peu de temps après la victoire de Sedjati, le journal « L’Équipe » a rapporté que des agents de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, qui gère également les questions de dopage, auraient perquisitionné le village olympique le 8 août. Cette intervention aurait eu lieu à la veille de la demi-finale du 800 mètres, ciblant spécifiquement l’athlète algérien et son entraîneur, Ammar Benida.
Réactions et Conséquences : Soutien Indéfectible au Sportif Algérien
Les allégations de « L’Équipe » ont immédiatement suscité une vague d’indignation au sein de la délégation algérienne. Selon un membre de la délégation, ces perquisitions relèvent d’une « procédure courante » dans le cadre des grandes compétitions internationales, en particulier pour les athlètes en lice pour des médailles. Cependant, l’accent mis uniquement sur Djamel Sedjati, à l’exclusion des autres sportifs, a soulevé des questions sur les véritables motivations derrière cette enquête.
Les accusations rejetées
Le Comité olympique algérien a fermement rejeté les accusations, qualifiant ces attaques médiatiques d’injustifiées et visant à discréditer les performances des athlètes algériens. Le Comité a réaffirmé son soutien total à Sedjati, soulignant que depuis le début du mois d’août, l’athlète a été soumis à cinq contrôles antidopage de routine, tous négatifs.