Bruno Retailleau déclare son amour pour le couscous en direct sur BFM TV. Un moment inattendu qui déclenche une tempête sur les réseaux sociaux. Humour, polémique et récupération politique au menu.
« J’adore le couscous » : quand une phrase anodine devient une bombe médiatique.
Sur le plateau de BFM TV, Bruno Retailleau pensait sans doute faire sourire. Mais sa déclaration « J’adore le couscous » a fait bien plus que ça : elle a mis le feu à Internet. Dans un climat politique tendu, cette phrase a pris une dimension explosive. À peine prononcée, la phrase devient virale. Mèmes, tweets ironiques, montages vidéo : le Web s’en empare.
Un internaute ironise :
« Il n’a pas précisé s’il préférait le couscous algérien ou marocain. »
Un autre tacle plus sévèrement :
« Il aime le couscous mais pas ceux qui le préparent. »
Un plat devient polémique. Le couscous, symbole de la culture maghrébine, se retrouve au cœur d’un débat identitaire inattendu. Et dans la bouche d’un ministre réputé pour ses discours durs sur l’immigration, la pilule passe mal.
Bruno Retailleau : Une contradiction qui dérange
Bruno Retailleau n’en est pas à sa première déclaration choc. Connu pour ses prises de position fermes sur l’immigration et l’Algérie, il ne mâche pas ses mots. Alors, lorsqu’il confie aimer un plat emblématique de la culture qu’il critique régulièrement, le contraste fait grincer des dents.
Certains y voient un geste calculé, une tentative ratée de paraître plus proche du “terrain”. D’autres dénoncent une instrumentalisation maladroite de la diversité.
Le couscous, plus qu’un plat : un symbole d’identité
Ce n’est pas un simple mets que Retailleau a évoqué. Le couscous, en France, c’est le troisième plat préféré des Français (source Kantar 2023). Il est porteur d’histoire, de mémoire, de mélange. Or, dans un contexte où le ministre a récemment ciblé les immigrés algériens pour des faits de délinquance, la déclaration sonne faux pour beaucoup.
Peut-on vanter la culture d’une communauté tout en la stigmatisant ? Cette séquence illustre une fracture profonde entre le discours politique et la réalité multiculturelle du pays. Pour certains, Retailleau incarne cette contradiction : admirer l’assiette, rejeter les racines. La toile s’en amuse, le monde politique s’interroge, et les citoyens commentent par milliers. Un utilisateur propose même de créer un plat « couscous à la Retailleau »… Mi-humour, mi-coup de gueule.