Dix jours après l’accord de trêve signé le 9 octobre, l’armée israélienne a recommencé à bombarder différentes zones de la bande de Gaza, notamment les camps de Nuseirat et d’Az-Zawayda. Ces frappes ont entraîné la mort de 15 Palestiniens, selon une source hospitalière relayée par Al Jazeera.
Accusations mutuelles entre Israël et le Hamas
Pour justifier ces nouvelles attaques, le gouvernement de Benyamin Netanyahu a accusé le Hamas d’avoir rompu le cessez-le-feu en attaquant dans la région de Rafah, accusation que le mouvement palestinien nie. Le Hamas déclare que ce sont les forces de l’État hébreuqui continuent de violer l’accord, affirmant n’être au courant d’aucun incident dans la région de Rafah. Ezzedine al-Qassam a fermement démenti toute implication dans les événements de Rafah, réitérant son engagement envers le cessez-le-feu.
Négociations et obstacles au processus de paix
Malgré l’accalmie temporaire, le Premier ministre Netanyahu a assuré que le conflit ne s’achèvera que lorsque le Hamas désarmera, tout en annonçant sa candidature pour un nouveau mandat électoral. Depuis la signature de la trêve, le Hamas a remis 20 otages vivants et 13 corps à Israël, en échange de la libération de 2.000 prisonniers palestiniens.
Cependant, Israël conditionne la réouverture du passage de Rafah, essentiel pour l’aide humanitaire, à la restitution de tous les corps des otages israéliens. Le Hamas explique que sans la réouverture de ce passage, il leur est impossible d’obtenir l’équipement nécessaire pour retrouver les corps sous les décombres.