L’Algérie enregistre un rebond notable des investissements étrangers en 2025 grâce aux réformes économiques. La Banque mondiale souligne une reprise soutenue et une évolution sectorielle marquante.
Rebond des investissements étrangers en Algérie en 2025
La Banque mondiale a récemment relevé une augmentation marquante des investissements étrangers en Algérie pour l’année 2025, soulignant ainsi l’impact positif des récentes réformes réglementaires. Cette évolution indique un changement significatif en comparaison avec la décennie précédente.
Les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Algérie ont montré une grande variabilité au cours de la dernière décennie. D’après le rapport publié par la Banque mondiale le 4 décembre 2025, les IDE avaient atteint un sommet de 2,58 milliards de dollars en 2011 avant de chuter à 580 millions de dollars en 2015, suite à la baisse des prix du pétrole de 2014.
Une année 2025 prometteuse pour les investissements
Depuis 2016, une reprise modeste est observée malgré des niveaux d’investissement inférieurs. Cette situation est attribuée par la Banque mondiale à des restrictions en matière d’investissement et à une forte dépendance aux hydrocarbures. Néanmoins, l’adoption de nouvelles législations en 2019 et 2022 a commencé à inverser cette tendance.
Selon le rapport, au cours de la première moitié de 2025, les IDE en Algérie ont dépassé le seuil d’un milliard de dollars, un niveau jugé inédit depuis la pandémie de Covid-19 de 2020. Ce regain d’activité témoigne de l’effet positif des réformes sur l’économie.
Évolution des secteurs d’investissement et leurs impacts
La répartition sectorielle des IDE a évolué de façon notable. Entre 2010 et 2014, les investissements étaient principalement concentrés dans la métallurgie, l’immobilier et le textile. Cependant, de 2020 à 2025, la métallurgie, l’automobile et la chimie ont été les principaux secteurs d’attraction des IDE.
Le rapport met également en lumière le changement dans l’origine géographique des investisseurs. La part de la Chine a considérablement augmenté tandis que la part des entreprises européennes a diminué. Les contributions de la Turquie et du Qatar sont restées stables.
Analyse de l’Impact Économique
Il existe des disparités marquées entre les capitaux investis dans différents secteurs et l’emploi généré. Le secteur chimique, bien qu’attirant davantage de capitaux, a créé moins d’emplois comparé à l’automobile, qui a généré un nombre significatif d’emplois avec un investissement moindre.
Ces différences illustrent les divers impacts des investissements étrangers sur l’économie algérienne, mettant en lumière la nécessité d’adapter les stratégies d’investissement pour maximiser les bénéfices économiques et sociaux.