Lors d’un débat animé à l’Assemblée générale des Nations Unies, l’ambassadeur marocain, Omar Hilale, a vigoureusement plaidé en faveur du principe de l’intégrité territoriale, en réponse aux critiques de son homologue algérien. M. Hilale a rappelé que cet aspect revêt une importance capitale pour les pays qui ont une histoire, une culture et une civilisation ancrées, tel que le Maroc, mais peut être moins compris par des nations plus récentes, comme l’Algérie, créée il y a seulement quelques décennies.
L’ambassadeur a souligné que la résolution 1514 des Nations Unies sur l’autodétermination a clairement consacré le concept d’intégrité territoriale, et il a noté que l’Algérie, en tant qu’État relativement jeune, pourrait avoir du mal à saisir pleinement cette notion fondamentale.
M. Hilale a mis en avant la longue histoire de l’État marocain, existant depuis plus de 12 siècles, avec des ambassadeurs présents dans les cours européennes dès le 15ème et le 16ème siècle. Il a insisté sur le caractère sacré de l’intégrité territoriale pour les nations anciennes, une notion qui pourrait échapper à des États plus jeunes, comme l’Algérie, qui a vu le jour dans les années 60.
Réagissant aux tentatives de déviation de l’ambassadeur algérien concernant le conflit autour du Sahara marocain, M. Hilale a déclaré que l’Algérie cherchait à dissimuler son rôle dans ce différend en utilisant des tactiques de diversion. Il a souligné que ce conflit artificiel avait eu des répercussions négatives sur l’Union du Maghreb arabe.
L’ambassadeur a conclu en réaffirmant que le Sahara marocain faisait partie intégrante du Maroc, et que la décolonisation de cette région était un fait accompli. Il a promis que le Maroc continuerait à dénoncer le rôle de l’Algérie dans le maintien de ce conflit devant les Nations Unies.