Les prix élevés des légumes et des fruits, à l’approche de chaque occasion religieuse en Algérie, se sont transformés en une habitude collante et un phénomène renouvelé qui a troublé la joie des citoyens, en raison de la cupidité des commerçants qui ont enflammé les marchés et exagéré la marge de profit.
Après que les prix des animaux sacrificiels ont atteint des niveaux record, les citoyens ont été choqués à la veille de la fête par une augmentation soudaine des prix de certains légumes nécessaires à la fête, comme la citrouille, qui a dépassé 200 DZD, les carottes entre 120 et 170 DZD, des navets entre 120 et 200 DZD, et des haricots verts à 300 DZD. Ce qui est étrange, c’est que tous ces légumes étaient à moins de 100 DZD il y a quelques jours.
Chaque fois que la question de la hausse des prix est évoquée, les commerçants justifient l’affaire par l’offre et la demande et que le marché est soumis à cette règle et se régule. Mais la majorité des citoyens et des organisations de protection des consommateurs en ont assez de ces pratiques abusives, appelant sur les autorités à intervenir pour plafonner la marge bénéficiaire des détaillants et freiner la hausse insensée entre rareté des produits saisonniers, leurs prix ont doublé de 150%.