Les prix des hydrocarbures ont flambé et les recettes de l’Algérie ont suivi le pas. Une inflation qui se révèle être favorable à la nation de Tebboune.
« La conjoncture énergétique favorable à l’Algérie a eu des effets appréciables du point de vue des équilibres externe et interne avec respectivement un solde positif de la balance des paiements de l’ordre de 11,8 milliards de dollars (sur 9 mois) ainsi qu’un excédent du solde global du Trésor avec 316,5 milliards de dinars », a laissé entendre l’économiste Brahim Guendouzi. Il affirme également que « la situation macroéconomique du pays se trouve en nette amélioration enregistrant une hausse des avoirs extérieurs de l’ordre de 26,9 % et des réserves de change d’un montant de 52,76 milliards équivalent dollars (septembre 2022), d’une part, et le fonds de régulation des recettes (FRR), alimenté par la fiscalité pétrolière, se trouvant en solde positif de près de 698,1 milliards de dinars, d’autre part ».
Cependant, cet expert souligne que « la masse monétaire M2 a connu une progression de 10,58 % alors que le taux de croissance économique n’a été que de 2,8 % ainsi que les crédits à l’économie qui n’ont progressé que de 4,17 %, c’est-à-dire en deçà des attentes. D’où la persistance du processus inflationniste jusqu’à aujourd’hui ».