L’Algérie renforce son industrie automobile avec un partenariat entre EPE Anabib SPA et Auto Lumière SARL pour produire localement des pièces détachées. Une avancée vers l’autonomie industrielle.
Un partenariat stratégique pour l’industrie automobile
L’industrie automobile en Algérie franchit une nouvelle étape avec l’arrivée d’un acteur chinois spécialisé dans la fabrication de pièces détachées. Le 3 mars 2025, un accord a été signé entre l’entreprise publique EPE Anabib SPA et la société chinoise Auto Lumière SARL. Ce partenariat vise à renforcer la production locale, réduire les importations et améliorer l’approvisionnement en composants essentiels pour les véhicules.
Supervisé par le ministre de l’Industrie, Sifi Gharib, cet accord s’inscrit dans la politique industrielle du pays. Il mise sur un transfert de savoir-faire et l’intégration de technologies avancées pour moderniser le secteur automobile.
Une production locale pour réduire les coûts et dynamiser l’économie
Ce projet ambitieux prévoit la fabrication de divers composants automobiles, notamment des pièces plastiques, des systèmes d’éclairage et des pare-chocs. Grâce à des technologies modernes, ces pièces offriront une meilleure résistance et précision, tout en garantissant une disponibilité accrue sur le marché local.
En réduisant la dépendance aux importations, ce partenariat contribuera à diminuer les coûts de production, tout en soutenant la création d’emplois et le développement industriel du pays. L’introduction de technologies chinoises permettra également aux entreprises algériennes de renforcer leur compétitivité sur le marché international.
Vers une autonomie industrielle en Afrique du Nord
Avec cette initiative, l’Algérie ambitionne de devenir un acteur clé de l’industrie automobile en Afrique du Nord. Ce partenariat sino-algérien pourrait attirer de nouveaux investisseurs et accélérer le développement du secteur. L’objectif est clair : bâtir une industrie automobile robuste, capable de répondre aux besoins du marché local et de s’imposer sur l’échiquier régional. Le défi reste désormais d’assurer le suivi du projet et de mettre en place les infrastructures nécessaires à cette transformation industrielle.