L’Algérie se prépare à relancer son industrie automobile en 2025 avec des projets ambitieux. Découvrez les stratégies et partenariats visant à structurer ce secteur clé.
Industrie automobile : Un dynamisme renouvelé pour la production automobile locale
L’Algérie s’apprête à redonner vie à son industrie automobile dès 2025. Avec 1 200 entreprises de sous-traitance identifiées, dont 100 déjà prêtes à collaborer, le pays met en place des bases solides pour encourager la production locale. Des projets industriels prometteurs, comme la reprise de l’usine Renault à Oran ou l’arrivée du constructeur chinois Geely, soulignent cet élan.
Par ailleurs, un comité spécial, regroupant des acteurs industriels nationaux et internationaux, a été mis en place pour piloter cette relance. Parmi les priorités : le développement des unités de production pour camions, tracteurs et motos, ainsi que la structuration de partenariats stratégiques.
Une stratégie ambitieuse pour un impact durable
Pour assurer une reprise solide, le pays adopte une stratégie sur cinq ans. Elle inclut la mobilisation des sous-traitants locaux, l’évaluation des besoins en importation, et l’identification des produits pouvant être fabriqués en Algérie. Selon Kamel Akssous, président de la Bourse Algérienne de Sous-Traitance, ces mesures doivent être soutenues par des actions concrètes :
- Faciliter l’accès au foncier industriel pour les entreprises de sous-traitance.
- Actualiser les bases de données pour exploiter les capacités locales.
- Renforcer l’attractivité pour les investisseurs étrangers grâce à des avantages fiscaux et des débouchés vers l’Europe et l’Afrique.
Avec un objectif ambitieux de produire plus de 300 000 véhicules par an, l’Algérie pourrait dynamiser son économie, créer de nombreux emplois et réduire sa dépendance aux importations. Cependant, pour répondre à la demande nationale croissante, l’intégration de nouveaux acteurs reste essentielle. Ainsi, l’Algérie se positionne pour un avenir industriel prometteur, combinant innovation, partenariats et développement économique durable.