Deux jours après les incendies ayant fait 34 morts dont 10 militaires dans l’est et le nord de l’Algérie, les habitants des zones sinistrées font quant à eux-mêmes le constat des pertes humaines et matérielles occasionnées par la catastrophe. Devant ces nombreux catastrophe l’on note un véritable manque des autorités pour gérer la situation.
« Tout s’est passé très vite. Les flammes se sont étendues vers nous en l’espace de quelques minutes, aidées sans doute par la puissance du vent et la densité des buissons secs qui cernent la résidence. Nous n’avons pas eu le temps d’évacuer les locataires, ni d’organiser les secours. » C’est avec une tristesse que Karim Taguemount, patron de la résidence « Amsebrid », située sur la station balnéaire d’Oued Dass (à l’ouest de Béjaïa), se remémore l’incendie qui a ravagé son établissement dans la nuit du 23 au 24 juillet.
Il poursuit en notifiant que « Deux militaires qui étaient venus se réfugier chez nous ont trouvé la mort à l’intérieur de la résidence. On a aussi déploré quelques blessés qu’on a évacués d’urgence à l’hôpital de Béjaïa, et une dizaine de voitures calcinées ».
Certes la solidarité s’organise pour déblayer les décombres au niveau des dizaines de maisons dévastées par les feux et reloger les familles sinistrées. Mais quant Karim Taguemount, il regrette énormes l’absence des
autorités. Par compte pour le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad. la maîtrise des feux a
« permis aux autorités locales d’établir un constat exhaustif des dégâts et de procéder directement au recensement des sinistrés en vue de lancer le processus d’indemnisation dans les plus brefs délais » Autre mesure de prévention prise au lendemain de la catastrophe : l’interdiction du camping sauvage dans les espaces forestiers et l’obligation, pour les estivants, de prévoir des plans de secours dans les camps d’été situés à proximité des forêts.
Notons qu’il s’agit des mesures qui cachent mal les défaillances enregistrées depuis le début de ces incendies. Surtout que les décès et pertes liés aux incendies ont ravivé la polémique sur l’incapacité de l’Etat à mettre à la disposition de la Protection civile un nombre suffisant de bombardiers d’eau. Il est certes vrai que l’Etat se défend, en affirmant timidement avoir mobilisé, à Béjaïa notamment, un Beriev Be-200 de fabrication russe appartenant à l’armée, ainsi que des avions affrétés pour l’occasion. Cependant pour plusieurs algériens cela reste insuffisant.
Ça fait 2 années que tebboune et ses ministres nous parlent de 8 Canadairs , mais que s’est il passé on les a pas vu voler, est ce que les pilotes étaient en vacances, ou bien les moteurs d’avions sont tombés en panne.