L’Algérie exprime son étonnement face à la décision de la France d’imposer un visa aux détenteurs de passeports diplomatiques algériens, mettant ainsi fin à l’accord bilatéral de 2013.
Fin de l’exemption de visa : l’Algérie exprime son incompréhension
Le ministère algérien des Affaires étrangères a fait part de son étonnement après la décision de la France de soumettre les titulaires de passeports diplomatiques algériens à l’obligation de visa. Cette mesure, révélée le samedi 17 mai par Franceinfo, met fin à l’accord bilatéral signé en 2013 entre les deux pays, qui permettait aux diplomates algériens de voyager en France sans visa.
Dans un communiqué officiel publié le lundi 19 mai, Alger dénonce un changement soudain de cap dans la politique française, tant sur le fond que dans la forme, en ce qui concerne la gestion des visas. Les autorités algériennes disent suivre cette évolution avec une grande perplexité, surtout en ce qui concerne la remise en cause de privilèges protocolaires habituellement réservés aux détenteurs de passeports diplomatiques ou de service.

Une décision unilatérale perçue comme un geste hostile
L’Algérie a enregistré officiellement le gel de l’accord de 2013 par les autorités françaises, sans pour autant masquer son incompréhension face à ce geste jugé unilatéral. Ce développement marque une nouvelle tension diplomatique entre les deux pays, déjà régulièrement confrontés à des désaccords autour des questions migratoires, consulaires ou mémorielles.
Bien que Paris n’ait pas encore communiqué officiellement sur les motivations précises de cette décision, elle semble s’inscrire dans un contexte plus large de durcissement des politiques migratoires françaises. Du côté algérien, la réaction laisse entendre une vigilance accrue quant aux relations bilatérales futures, surtout dans le domaine diplomatique.