L’Algérie impose de nouvelles normes strictes pour les détecteurs de monoxyde de carbone, exigeant certification, tests en laboratoire et conformité pour renforcer la sécurité domestique.
Exigences renforcées pour les appareils de détection de monoxyde de carbone en Algérie
En Algérie, de nouvelles normes ont été établies pour les fabricants et importateurs d’appareils électroménagers. La législation mise à jour spécifie les exigences de sécurité pour les détecteurs de monoxyde de carbone utilisés dans les foyers. Désormais, ces dispositifs doivent être offerts aux consommateurs pour accompagner les appareils fonctionnant au gaz domestique.
Procédures de vérification en laboratoire
Selon un arrêté signé par six ministres, les fabricants et importateurs doivent dorénavant effectuer des soumissions auprès de laboratoires agréés, notamment ceux affiliés à Sonelgaz, ainsi qu’au laboratoire national d’essais. Des organismes de répression des fraudes et d’autres laboratoires certifiés doivent aussi recevoir la méthodologie et les calculs prouvant le bon fonctionnement du dispositif de test automatique de fin de validité.
Certification et conformité exigées
Il est impératif que les fabricants et importateurs fournissent aux autorités compétentes un certificat de conformité. Celui-ci doit être issu de laboratoires comme ceux de Sonelgaz ou d’instituts d’essais nationaux, attestant que les détecteurs de monoxyde de carbone répondent aux normes en vigueur. Cette mesure vise à réduire le nombre de décès annuels dus à l’asphyxie au monoxyde de carbone en Algérie, avec un programme d’installation gratuite de détecteurs dans les foyers.
Perspectives et mesures complémentaires
Avec ces nouvelles règles, l’Algérie aspire à renforcer la sécurité domestique en améliorant le contrôle et la fiabilité des appareils détectant le monoxyde de carbone. Cette initiative gouvernementale s’inscrit dans une démarche plus large de protection des citoyens contre ce gaz invisible mais potentiellement mortel.