Que de suspense! Le marché automobile algérien est en attente depuis les annonces du retour à l’importation des véhicules neufs et de moins de trois ans ainsi que de l’installation de Fiat en Algérie. Les nouvelles décisions des autorités sont donc attendues.
Des transactions quasiment à l’arrêt. C’est ce que l’on peut constater sur les principaux marchés d’occasion en Algérie. En effet, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a annoncé le dimanche 9 octobre 2022, lors d’un conseil des ministres le retour à l’importation de véhicules de moins de trois ans. Aussi, au marché automobile algérien, les prix des véhicules ont atteint des sommes astronomiques. Et pour cause, l’offres suffisantes le jeudi 13 octobre, avec la signature d’un accord-cadre avec le groupe Stellantis pour l’implantation d’une usine Fiat en Algérie. À ajouter à tout cela, Renault a annoncé la reprise prochaine de son usine algérienne qui est à l’arrêt depuis 2020. Et ce après la suppression du dispositif avantageux d’importation de kits SKD/CKD destinés au montage des voitures. Avec toutes ces nouvelles, les acheteurs attendent de nouvelles baisses des prix et les revendeurs résistent à céder leurs véhicules aux prix proposés et qui sont inférieurs à ceux antérieurs aux annonces faites par les autorités durant la semaine du dimanche 09 au jeudi 13 octobre 2022. En outre, ils attendent les conditions d’importations aussi bien des voitures neuves que des véhicules de moins de trois ans, pour être fixés sur les prix. Notons donc que la plupart des réponses aux diverses interrogations seront sans doute apportées lors du Conseil des ministres, convoqué par Abdelmadjid Tebboune le dimanche 23 octobre2022. Car selon la présidence de la République, le dossier automobile est au menu de cette réunion, avec un « exposé sur les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs ».