Le marché automobile en Algérie traverse une période de déséquilibres structurels persistants. L’offre locale ne parvient pas à satisfaire la demande croissante des consommateurs, poussant de nombreux Algériens à chercher des alternatives hors des frontières.
Une demande en hausse face à une offre locale insuffisante
L’importation de voitures, qu’elles soient neuves ou d’occasion de moins de trois ans, s’est intensifiée en Algérie. Toutefois, ces pratiques présentent des risques de fraudes et de violations légales, exposant les acheteurs à d’importantes pertes financières, selon Mustapha Zebdi, président de l’Association Algérienne de Protection et d’Orientation du Consommateur et de l’Environnement (APOCE).
Confusion délibérée et manipulations frauduleuses
M. Zebdi a mis en avant les cas croissants où des voitures d’occasion de moins de trois ans sont confondues volontairement avec des véhicules neufs pour profiter des marges de profits plus élevées ou pour éviter les droits de douane. Cette confusion entraîne souvent des surprises désagréables pour les acheteurs, révélant un manque flagrant de sensibilisation par rapport aux distinctions juridiques essentielles entre ces catégories de véhicules.
Recommandations pour les consommateurs
Le président de l’APOCE recommande à ceux intéressés par l’importation de véhicules de vérifier minutieusement la documentation associée, notamment le certificat de conformité et d’immatriculation, afin d’éviter des complications légales ou financières. Il encourage également les consommateurs à collaborer exclusivement avec des intermédiaires en règle avec la loi et à vérifier attentivement le statut du véhicule avant tout achat.