L’arrivée des véhicules neufs et ceux datant de moins de trois ans importés par des particuliers en Algérie est confrontée à des délais de livraison notables. Selon l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE), ces délais peuvent s’étendre jusqu’à 10 jours, mettant les consommateurs dans une position difficile.
Des obstacles techniques et administratifs en cause
Les retards de livraison sont principalement dus à des problèmes dans les procédures de contrôle technique. En effet, la wilaya d’Alger souffre d’une insuffisance de centres de contrôle, avec un seul établissement capable de traiter 100 véhicules chaque jour, alors qu’il est sollicité par plus de 2 000 voitures quotidiennement. Cette situation complexe entraîne de longues attentes pour les propriétaires de véhicules qui sont souvent pénalisés par des amendes si le délai de livraison dépasse dix jours, et ce, malgré le fait que les causes de ces retards échappent à leur contrôle.
Appels à une intervention gouvernementale urgente
Les difficultés s’étendent également aux lenteurs des procédures douanières et aux insuffisances en ressources techniques. Deux députés ont, dans ce contexte, appelé le gouvernement à une intervention rapide pour fluidifier les procédures de dédouanement et augmenter la capacité des centres de contrôle technique. Ils suggèrent entre autres mesures, d’étendre les horaires d’ouverture de ces centres, de réviser le système d’amendes et de réinstaurer les anciennes méthodes de dédouanement, réputées plus efficaces et justes.