L’Algérie envisage de permettre à ses citoyens vivant à l’étranger d’importer, sous certaines conditions, des véhicules d’occasion âgés de moins de cinq ans. Cette proposition fait partie du nouveau Projet de Loi de finances pour 2026, qui suggère de modifier l’article 202 de la loi n°79-07 du 21 juillet 1979 sur les douanes. Jusqu’à présent, les Algériens résidant hors du pays avaient la possibilité d’importer en franchise de droits uniquement des véhicules neufs, qu’ils soient pour le tourisme, l’usage utilitaire, ou à deux roues. Ces personnes doivent être inscrites dans un consulat algérien et prouver un séjour d’au moins trois ans à l’étranger s’ils souhaitent revenir définitivement en Algérie.
Les nouvelles propositions du projet de loi de finances 2026
Le Projet de Loi de finances pour 2026 prévoit une réforme autorisant ces ressortissants à importer des voitures de tourisme électriques, à moteur essence ou hybrides, avec une cylindrée maximale de 1.800 cm³. Également, l’importation de véhicules utilitaires électriques ou essence-hybrides est envisagée, pour le transport de marchandises, à condition que le poids total n’excède pas 5,950 tonnes. Les véhicules à deux roues suivront également cette ligne. Cette importation sera exempte de droits et taxes, concernant des véhicules neufs ou âgés de moins de cinq ans à leur arrivée en Algérie.
Les raisons derrière cette initiative
Les initiateurs de cette réforme soulignent que cette modification répond à une forte demande de la part des Algériens vivant à l’étranger, qui peuvent ne pas avoir les moyens d’acheter un véhicule neuf. La mise en œuvre de cette mesure est jugée sans impact financier pour les recettes fiscales de l’État, car les fonds utilisés par les acheteurs proviennent exclusivement de leurs propres devises sans bénéficier de primes de change.